Troisième communiqué suite aux conclusions de la Visite Apostolique
Les démarches n’ont hélas abouti qu’à des impasses et Mère Marie Ferréol n’a pas manifesté le désir de suivre le chemin de retrait, de recul et de pénitence que le Saint-Père lui demandait.
Cette décision ne remet pas en cause ce que Mère Marie Ferréol a pu apporter à l’Institut et à ses élèves dans le passé. Mais elle traduit une difficulté profonde vis-à-vis de la vie religieuse dans sa dimension communautaire et dans le rapport à l’autorité.
Mère Marie Ferréol dispose d’un délai de dix jours pour adresser une supplique au Saint-Père, si elle le souhaite.
L’Institut des Dominicaines du Saint-Esprit agira avec équité et charité vis-à-vis de Mère Marie Ferréol et a pris des dispositions en ce sens. Nous la confions, ainsi que l’Institut, à votre prière.
Mère Marie de Saint Charles, Prieure générale
et le Conseil de l’Institut
Droit de réponse de Mère Marie Ferréol :
Les raisons de ce renvoi sont étrangères à tout problème de moeurs. Il s’agirait d’un manquement à l’esprit religieux.
À l’issue du premier décret, MM Ferréol a observé les strictes conditions imposées. Elle a sollicité à plusieurs reprises la communication des faits, qui lui a été refusée par les Visiteurs apostoliques Dom NAULT et Mère DESJOBERT, au motif d’une « confidentialité ». Elle ne connaît donc pas les faits qui fondent son renvoi et n’a pu présenter de défense.
Elle conteste sur le plan canonique la légalité du premier décret. Parallèlement, une enquête pénale a été ouverte.
Sur le fond, les difficultés concernant la vie religieuse de MM Ferréol ne font pas l’unanimité. Un renvoi de la vie religieuse ne peut se faire que pour « des causes graves ». (can. 686).
MM Ferréol dépose une supplique auprès du Pape.